les cloques de vernis sont la plupart du temps le signe d'une peinture mal préparée (en carrosserie, la préparation, c'est tout le mastic, l'apprêt et les étapes de ponçage, dégraissage...), ou d'une mauvaise température d'application (ex: peinture trop liquide + vernis avec catalyseur).
le vernis qui se "matifie", c'est l'exposition au soleil et/ou au sel. typique des autos qui dorment dehors. en vieillissant, le vernis jaunit, devient mat, puis disparait.
ensuite, c'est au tour de la peinture, elle devient "transparente" jusqu’à apercevoir l'apprêt.
memphis a écrit :J'ai testé, sur le capot du coupé GT...
J'ai délimité la zone à re-vernir avec du scotch et protégé autour.
Puis vernis auto en bombe, 2 ou 3 couches fines
Puis un bon coup de polish
Bon, tu vois un peu la délimitation avec le reste du vernis de la pièce, dans la zone délimitée, mais ça évite que la "pelade" se propage. C'est mieux que rien
quand j'étais en carrosserie, pour certains clients qui disposaient d'un petit budget, ou pour ceux qui s'en foutent et qui veulent juste que ça fasse propre, on faisait presque comme ça.
seule la pièce à repeindre n'était pas masquée.
la peinture appliquée uniquement sur la zone à traiter (teinte adaptée au vieillissement du reste de la peinture).
le vernis était appliqué en dégradé au-delà de la "nouvelle peinture".
après séchage en cabine, 2h sous les infrarouges pour durcir le vernis.
une fois finie, on lustre la pièce avec de la "pâte à lustrer" pour raviver les vieilles peintures, puis on polishe le reste de l'auto (geste commercial qui consiste à faire galérer l’apprenti pendant 2 heures sur une Renault 18 break qui pue la poudre à canon et le sanglier crevé).

une fois qu'on s'est bien fait chier, on ne voit presque pas de différence. juste un coup de polish tous les 3 mois pour entretenir.
